Abeeway, pour ne jamais rien perdre de vue


Abeeway, pour ne jamais rien perdre de vue

Qui n’a jamais rêvé de pouvoir avoir un œil sur tout, tout le temps ? Grâce à ses différents traceurs, Abeeway propose aux particuliers comme aux entreprises, une solution économique et énergétiquement viable pour localiser à distance des objets ou des personnes. Plus d’explications avec Gabor Pop, Solution Marketing Manager chez la marque mère Actility.

LoRa et Abeeway en 7 dates

2012 : création de la technologie LoRa suite au rachat de la start-up grenobloise Cycleo par Semtech

Janvier 2015 : lancement de LoRa Alliance lors du CES de Las Vegas

Avril 2014 : création d’Abeeway. Passé par l’Ecole de Management de Normandie, le grenoblois Florian Sforza fonde avec Mickaël Guenais,  un ancien de Polytechnique et de Paris-Tech, celle qui deviendra leader des solutions de tracking basse consommation

Juillet 2016 : Orange Digital Ventures investit dans Abeeway

Avril 2017 : Orange lance son programme d’accompagnement dédié aux fabricants d’objets connectés. Actility y participe

Mai 2017 : rachat d’Abeeway par Actility après une levée de fonds de 75 millions de dollars

Juin 2017 : Plus de 4000 communes sont couvertes en Lora par Orange

Quelles sont les solutions proposées concrètement  par Abeeway ?

Gabor Pop– Le cœur de métier d’Abeeway est de fournir des solutions de localisation. Nous avons deux types de produits répondant aux attentes de deux marchés différents. D’un côté, nous produisons des traceurs spécifiques pour l’humain. Ils sont petits, jolis et rechargeables facilement. Avec eux, on peut suivre un vélo ou une valise. Mais ils permettent également  d’avoir un œil sur ce que fait votre enfant par exemple ou encore une personne âgée atteinte d’Alzheimer.

Dans un milieu industriel, le cahier des charges n’est bien évidemment pas le même. Nos produits doivent être plus résistants et résister au feu par exemple. Ils sont utilisés pour suivre un conteneur, une machine sur un chantier ou encore du matériel de location.

Abeeway a été racheté en mai dernier par le français Actility, spécialisée dans l’internet des objets (IoT). Pourquoi avoir fait ce choix ?

GP– Le tracking est sans doute le domaine qui profitera le plus des bénéfices de la technologie LoRa dans laquelle Abeeway est devenu expert. En effet, jusqu’à maintenant, les solutions de localisation se basaient sur des technologies cellulaires très énergivores.  

Grâce au rachat d’Abeeway, Actility a pu ainsi compléter son offre avec ce que l’on appelle la localisation réseau qui fonctionne grossièrement par triangulation grâce aux antennes réseau LoRa Wan.

Par ailleurs, la force d’Abeeway, est d’être capable de programmer ses traceurs pour une localisation à la demande. nous pouvons réduire alors la consommation énergétique de nos produits.

Pourquoi vous êtes –vous appuyé sur le réseau LoRa ? Ce réseau bas débit, déployé en France par Orange, révolutionne-t-il l’Internet des Objets ?

GP– La plupart des études prévoient que le nombre d’objets connectés dans le monde dépassera d’ici peu de temps les 50 milliards. Aujourd’hui, nous sommes « seulement » à 10 milliards ! On comprend très vite les enjeux notamment énergétique et financier… Contrairement à d’autres technologies Wifi ou cellulaire par exemple, LoRa a besoin de très peu d’énergie. Son installation et son déploiement est extrêmement simple. Contrairement à un abonnement cellulaire, le coût de connectivité revient à moins d’euro par mois pour chaque objet. Enfin, le réseau LoRa est un réseau ouvert qui par définition peut être développé et exploité par n’importe qui.

Pour s’imposer aussi rapidement dans le secteur de la géolocalisation, Abeeway a pu aussi compter sur le soutien notamment d’Orange. Quels liens unissent vos deux structures ?

GP– Le lien est d’abord capitalistique. Orange a en effet investi très tôt dans Activity et dans Abeeway via Orange Digital Ventures.

Par ailleurs, Orange a déployé un réseau LoRaWAN qui couvre en France l’ensemble du territoire. Dans ce cadre, Activity fournit la solution de gestion et de connectivité de ce réseau.

Comment s’annonce 2018 : êtes-vous tournés vers de nouveaux secteurs de croissance ou de nouveaux pays ?

GP– On travaille aujourd’hui avec plus de 30 opérateurs dans le monde que ce soit au Japon, en Corée du Sud, aux Etats-Unis, au Canda ou encore en Europe. Nous allons continuer à travailler avec de nouveaux opérateurs. Nous espérons aussi développer les réseaux privés industriels permis par la technologie LoRaWAN.

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