Paroles d’Elus


Questions à... Sébastien Côte, Commissaire général des États Généraux des RIP

Ce jeudi 28 mars, la communauté des Réseaux d’Initiative Publique se retrouvera en Normandie pour la 13 ème édition des États Généraux des RIP. Deux ans après «l’Appel de Deauville», une démarche qui avait pour but de provoquer une « prise de conscience et une mobilisation à la hauteur des enjeux », Paroles d’élus a voulu savoir dans quel état d’esprit se trouvaient élus et professionnels du secteur.  Sébastien Côte, Commissaire général de l’événement répond à nos questions.

Paroles d’élus : Pouvez-vous tout d’abord nous rappeler comment sont nés les États Généraux des RIP ?

Sébastien Côte : Les États Généraux des RIP ont été créés en 2011 à l’initiative conjointe de la communauté de communes Cœur Côte Fleurie et de la Fédération Infranum, anciennement appelée FIRIP (Fédération des industriels des réseaux d’initiative publique).

L’émergence de cette fédération et concomitante avec le lancement du Plan France Très Haut Débit. Elle a permis de structurer la filière des réseaux d’initiative publique. Aujourd’hui, elle représente plus de 240 entreprises et pèse près de 38 milliards de chiffres d’affaires annuels. On y trouve des opérateurs d’infrastructure, des constructeurs, des cabinets conseil, des bureaux d’études et des fournisseurs. En résumé, cela va des fournisseurs des points de mutualisation aux fabricants de fibre optique.

La collectivité qui nous accueille était à l’époque la première intercommunalité à lancer un réseau de fibre optique sur son territoire sous le nom de Cœur Fibre. Très vite, l’idée s’est imposée de créer un événement permettant de se dire les choses et où on partagerait, sans langue de bois, l’état d’avancement du déploiement du Très Haut Débit.

 

 

Paroles d’élus : Quels sont les liens entre les EGRIP et l’Université du THD, autre moment important pour la filière ?

Sébastien Côte : Ces deux événements se répondent l’un à l’autre. Ils fonctionnent ensemble un peu selon un mode « Good Cop Bad Cop ». Concrètement, en mars, nous soulevons les irritants et nous mettons les problèmes sur la table. En octobre, lors de l’Université du THD, nous présentons les solutions. Par le passé, nous avons pu ainsi mettre en avant par exemple les problématiques liées au mode « stoc », à la complétude ou encore à la résilience de la maintenance des réseaux.

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